Là il s’adonne à la création de sculptures. Pour cela il manipule et assemble les matières qui le fascinent depuis longtemps: le béton, le bois, l’acier, les matériaux composites…
Cyril Maccioni imagine, conçoit et produit lui-même ses projets de A à Z et chacune de ses créations n’existe que dans un seul exemplaire, même si depuis peu il s’autorise des « tirages originaux » mais, fidèle à lui-même, toujours conçus comme des pièces uniques.
Sensible et curieux, Cyril Maccioni est un artiste libre qui ne se fixe pas de limites dans sa démarche créative.
Sa créativité, sa générosité et son humilité lui ont permis de s’imposer, en quelques années, comme l’un des sculpteurs corses les plus talentueux de sa génération.
Cyril Maccioni incarne une nouvelle génération d’artistes qui valorise l’identité de ses œuvres tout en y apportant cette indéniable note contemporaine.
C’est à son plus jeune âge que Cyril se découvre une passion pour la création. Pendant plusieurs années, sa soif d’apprendre et de se dépasser lui ont permis d’acquérir un certain savoir. Son parcours que l’on peut qualifier d’atypique illustre clairement sa philosophie. Diplômé de l’Université de Corse, successivement pompier puis mannequin professionnel, ses inspirations se nourrissent de sa terre, la Corse ; et de ses voyages à travers le monde.
Au fil des expériences et des rencontres il garde à l’esprit son rêve : se consacrer pleinement à la création.
Dans un premier temps Designer Maker, il manipule et assemble les matières qui le fascinent depuis longtemps : le béton, le bois, l’acier, le verre, et plus récemment les matériaux composites qui lui ont donné l’envie de passer à la sculpture.
Chacune de ses œuvres monumentales n’existe que dans un seul exemplaire.
Autodidacte, sensible et curieux, Cyril Maccioni est un artiste libre qui ne se fixe pas de limites dans sa démarche créative.
Aujourd’hui, l’artiste s’est investi pleinement dans la sculpture afin d’en faire un vecteur capable de véhiculer son message concernant les maltraitances infligées aux animaux et d’un point de vue plus général l’extinction des espèces animales et la santé de la planète.
L’artiste et sa démarche
En s’immergeant dans sa représentation de l’animal en souffrance, l’artiste évoque à sa façon les maltraitances infligées à ce dernier, il choisira de le faire au travers de l’image, qui par l’intermédiaire de la couleur noire et les reflets qu’elle génère, va mettre en exergue le sacrifice animalier.
L’artiste nous montre en fait, par le choix de les priver de leurs yeux, que ces animaux ont sacrifié une part d’eux même dans le but de nous faire réagir quant à leur condition, nous inciter à « voir », et ainsi nous convaincre du mal que nous leur infligeons, et par la même, pointe du doigt le paradoxe de notre société basée sur l’image et la surconsommation puisqu’il se sert de ce qui brille et attire l’œil cette fois-ci dans le but d’alerter et non de surconsommer.
Le choix de la couleur noire voulu par l’artiste pour plusieurs raisons vient accentuer la réflexion de la lumière sur l’œuvre (La couleur noire est la couleur que l’on retrouve sous le miroir, c’est également la couleur du deuil, c’est la couleur la plus délicate à réaliser car elle à la propriété de refléter et de rendre très visible le moindre défaut, et ici, face à la sculpture, le défaut est bel et bien l’Homme.
Le paradoxe de l’image, l’usage du mot « réflexion » dans les deux sens du terme (le reflet et la pensée) et la question du sacrifice révélé par la couleur noire, « transcender la matière » est avant tout le résultat d’une introspection de l’artiste, et dont la finalité réside dans une exhortation à l’acuité visuelle.