Hugo Pondz

« La peinture ne sert pas qu’à embellir un mur, elle sert aussi à questionner. »

Connu pour ses paysages épurés au bleu captivant, Hugo Pondz est un peintre d’origine belge né en 1975.

Une rencontre décisive

Avec un père antiquaire et une mère qui manie elle-même le pinceau, l’art a toujours été très présent dans la vie d’Hugo Pondz. Ce n’est pourtant qu’à l’âge de 28 ans que la peinture s’impose à lui comme une vocation, lorsqu’il fait la rencontre de Jean-Pierre Hubert qui l’initie à l’univers surréaliste, à la technique d’une peinture à l’ancienne ainsi qu’à la chimie des couleurs “que bien trop de peintres laissent de côté”.

Des influences variées : de Hopper à Chirico

Parmi ses inspirations, nous retrouvons dans le travail d’Hugo Pondz l’influence du peintre américain Edward Hopper ainsi que celle de l’italien Giorgio de Chirico, dont l’univers mélancolique et minimaliste le marque jeune. Affectionnant le vide, l’architecture et les grands espaces, l’artiste belge reprend tout l’héritage de Chirico qu’il exprime selon sa propre vision. Plaçant généralement un personnage au centre de son œuvre, il aime à détourner son protagoniste de certaines œuvres, comme des photographies personnelles, pour lui donner une autre vie sur ses toiles.

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Un questionnement sur notre époque

Hugo Pondz est un peintre de son temps, dont il entend bien se faire l’écho, comme en témoigne sa série “The First Key” sur les événements du 11 septembre 2001. Selon lui, la peinture ne devrait pas remplir une fonction purement esthétique et être réduite au simple rôle d’objet, mais doit aussi nous inviter à réfléchir sur les événements qui ont marqué notre époque. Cette série, qui est finalement celle qui représente le mieux sa vision, nous questionne sur notre rapport aux médias et vise à dénoncer toute forme de manipulation de l’esprit.

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« Hugo Pondz, est un visiteur régulier de New York dans ses rêves et s’intéresse à la fois au paysage urbain de la ville et aux lieux vides et oubliés.

Les personnages attendent ou rêvent et peut-être les deux. Il semble qu’il y ait une guerre entre les ombres et la lumière.

L’objectif est simple: créer des tableaux qui donnent une forte impression de lieux dans lesquels le temps reste en attente, ….

En termes d’influences importantes, il admire le travail de l’artiste américain Edward Hopper et Giorgio de Chirico »

Stephen Jared

Los Angeles